Bonjour,
Vous ne souhaitez pas que nous fassions votre travail, mais que nous vous aidions à vous y mettre. Les pistes, cela demanderait trop de travail, mais nous pouvons vous guider pour la méthode. Essayons en temps très limité:
chazed-chan a écrit:bonjour:D
me les expliquer et me proposer des pistes de recherches vous pourrez le lire sur ce sitehttp://un2sg4.unige.ch/athena/verlaine/verl_rom.html
voila les questions
1)mettez en relation le titre du recueil (romances sans paroles) et le titre de la section(Ariettes oubliés). Quel type de lyrismesemble t il ainsi defini? D'apres vous, pourquoi les poemes des "Ariettes" n'ont ils pas de titre?
Voyez "lyrisme" dans un bon dictionnaire de français.
Voyez également "ariette" et "romance".
Tout cela n'a-t-il pas un petit air de famille ? Voilà déjà de la matière pour répondre à la première question.
2)Comparez les ariettes I et IX. Quel parcours semble t il accompli par le poete?
Oh que je suis d'accord avec P'tit Prof... Comme si l'on vous tendait un plan du métro parisien en vous demandant : retrouvez le chemin emprunté par le Poète (tiens, il y a un poète dans ce texte ?).
Bon, gardez nos remarques pour vous, n'est-ce pas ? Je viens de passer de I à IX, sans lire les ariettes intermédiaires. Il y a un contraste saisissant! On veut donc que vous fassiez une comparaison (forme, sens) ; observez les différences, et interprétez-les.
3)Verlaine utilise dans les Ariettes oubliées l'élégie,conçue à la fois comme forme poétique et comme registre. Le mètre caractérisant l'élégie antique est le distique, composé d'un hexamètre et d'un pentamètre. L'ariette IX joue avec ce mètre. Analysez les motifs qui s'associent dans le poème et dites comment la métrique contribue au sens.
A quel motif de l'ariette II pouvez vous relier la presence de l'élégiaque?
Avez-vous correctement recopié le passage souligné? Il me semble qu'on vous demande les motifs (c'est-à-dire de quoi il s'agit, tout bêtement!) présents dans la partie élégiaque* du texte.
*élégiaque: le mot est défini dans le sujet. Si vous ne comprenez pas, voyez dans le dictionnaire les mots difficiles.
4)Dans les "Ariettes Oubliées", quelquechose semble toujours se dérober et s'echapper.Tentez de definir cet élément.
Limpide, un souriard s'impose :-)
On vous dit donc: il y a quelque chose que, certainement, vous n'avez pas remarqué. Et en essayant très fortement de continuer à ne pas le remarquer,
vous finirez par comprendre qu'effectivement, vous ne le remarquez pas. Arrivé à ce point, il faudra faire l'effort surhumain de trouver... de quoi il s'agit.
Après tout, le texte a bien le toupet de s'appeler "romance sans parole"...
On aimerait voir des "Sans domicile fixe" qui soient autant sans domicile que cette romance est sans parole ! On y reviendra plus bas.
Bon, gardons notre calme. Comme vous l'avez compris, il faut saisir de l'insaisissable. Par chance, la langue est précisément en partie faite de cela. Il n'y a qu'avec la langue que vous puissiez dire "Il n'y a pas de fromage dans le placard"; si vous dessinez un fromage, et que vous le barrez, on comprendra qu'il n'en faut pas, et non qu'il n'y en a pas ! (de grâce, ne citez pas cet exemple emprunté au logicien B. Russel à votre professeur de littérature, quoiqu'il en goûterait certainement l'évanescente saveur)...
Voyez donc les mots de ce texte qui paraissent pointer dans le vide.
5)Quelle est place donnée au Je? Quelle relation entretient-il avec le Tu? Peut-on parler de "poésie impersonnelLE"?
On vous tend simultanément la perche et un piège, en citant la première personne, puis la seconde (y en a-t-il dans le texte?), puis en vous parlant de poésie "impersonnelle". Attention, vous risquez de ne pas franchir le passage dans l'univers suivant... (c'est ce que me dit ma fille quand j'essaye sa DS)
6)Quel sentiment vous semble t il dominer l'ensemble de la section?
Un sentiment dominant, fichtre. Commencer donc par chercher les mots qui désignent des sentiments, et ceux qui font appel à VOS sentiments. Et s'ils se rencontraient?
7)Verlaine écrit dans "La Bonne Chanson"(XIII): "La voix décèle et met en plein jour l'être intérieur". Pouvez vous définir cet "être intérieur"??
tic-tac-tic-tac-tic-tac encore trente secondes...
et si vous répondiez: "Oui, je le peux!" comme dans le sketch de Francis Blanche. Déjà, le correcteur serait impressionné: "Il le peut!". +1. Au bas mot.
L' "être intérieur"... gonflé ce Verlaine, lui qui vous "parlait" (façon de dire) du "piano" et des "violons", de la "neige", des "femmes" (arf!), de la "lune", de la "bise", de la crotte du "crotté"... Étrange façon de mettre en scène de l'intériorité, n'est-ce pas? Comparez avec GCM (si vous connaissez le slam), ou comparez avec le blues. Mais GCM et le blues, précisément, ne sont pas sans paroles.
J'espère que cela vous aidera.
PS. Cette réponse ne s'adresse pas au freluquet qui a inséré "répondez, ça m'intéresse aussi" ou quelque chose dans le genre.
Re-PS De passage, j'ai rapidement supprimé quelques fautes de frappe après coup. Elles sonnaient comme des fausses notes.