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forum abclf » Réflexions linguistiques » mon 52e questionnaire: rien à/ rien de, à nul autre

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Messages [ 4 ]

Sujet : mon 52e questionnaire: rien à/ rien de, à nul autre

Salut à tous et à toutes,

Me revoici avec 2 questions:

1, Je vois employer Je ne comprends rien de ce que tu as dit, mais aussi je ne comprends rien à ce que tu as dit. Quelle phrase est correct ?

2, Analysez, s'il vous plaît, grammaticalement cette phrase: c'est une chose à nul autre semblable. Pourquoi à dans ce cas ?

Mer si beau cou !

Re : mon 52e questionnaire: rien à/ rien de, à nul autre

J'avoue ne plus rien comprendre aux subtilités de cette langue ! smile
(Aurais-je pu écrire : « J'avoue ne plus rien comprendre des subtilités de cette langue ! » ?)

Je ne comprends rien à tout cela.
Je ne comprends rien de tout cela.

Je ne comprends rien à ce que tu as dit.
Je ne comprends rien de ce que tu as dit.

Personnellement, je choisirais la solution avec "à" qui me semble plus...orthodoxe, ah non, plus fréquente (mais je peux me tromper)

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Re : mon 52e questionnaire: rien à/ rien de, à nul autre

Salut, Papy !

  Il est vrai que les deux constructions sont utilisées, alors quelle différence ?

Robert le Petit nous dit :

comprendre : verbe transitif
    [ ... ]
* comprendre  =>  donner du sens à ...
* comprendre  =>  se faire une idée de ...

Littré écrit :

Se rendre raison d'une chose, se l'expliquer. Je ne comprends pas sa conduite.
Comprendre à. Je ne comprends rien à sa conduite.

En fait, malgré l'apparente construction en transitif indirect, comprendre ... à  et comprendre ... de , le verbe comprendre est toujours transitif direct (TLFi, Littré, Robert, Bescherelle).
  En effet, il s'agit de comprendre qqch (ou rien) à ... ou  de ..., donc le à ou le de son des prépositions se rattachant au COD de comprendre, et non au verbe.
  Ta question porte donc sur la qualification du complément du nom quelque chose (ou rien), introduit par à ou par de : complément d'appartenance (à) ou complément du nom  (de).

En tout cas, c'est ainsi que je le comprends : cela éclaire-t-il un peu ta lanterne ?

elle est pas belle, la vie ?

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Re : mon 52e questionnaire: rien à/ rien de, à nul autre

Excuse-moi, papy, j'ai sauté ta deuxième question : semblable se construit avec à.

  Donc :

une chose à nulle autre semblable = une chose semblable à nulle autre (à aucune autre).

Cest l'inversion qui t'a trompé, cette contruction est fréquente, même dans le langage courant : c'est devenu une formule figée.

elle est pas belle, la vie ?

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